Collaspologie : une pensée de la fin du monde

« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. »

Paul VALÉRY (1871-1945),
La Crise de l’esprit (1919)

Une théorie

     La Collaspologie est une façon de penser récente qui étudie les risques de l’effondrement de la civilisation industrielle, lequel entraînerait par la même occasion la fin de notre société. Elle a été développée en France dans l’Institut Momentum co- fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï, et cette pensée a été nommée et porté à la connaissance du grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens, deux scientifiques qui ont longuement travaillé à construire cette théorie.

     De nombreux scientifiques ont émis des hypothèses. Certains d’entre eux ont une théorie qui dit que la fin du monde serait en 2030 mais aucune preuve concrète n’a était découverte à ce jour alors que d’autres pensent que ça serait dans des centaines d’années. Dans tous les cas, il est urgent d’agir.


Pour voir en grand cette magnifique illustration de Maïssa, cliquez ici.

Les dangers qui nous menacent

     De nombreuses causes peuvent mettre un terme à l’existence des humains, comme par exemple une forte activité volcanique, une guerre nucléaire, la pénurie des ressources. On a eu de nombreux cas d’annonces de fin du monde, comme le 21 décembre 2012 qui, d’après les Mayas, aurait été la fin du monde, mais qui signait aussi la fin de leur calendrier.

      Mais avec la raréfaction des ressources, le risque est plus sérieux. Malheureusement, nul ne sait quand sera notre fin à tous, mais tout ce qu’on sait  c’est

que notre civilisation devra un jour ou l’autre disparaître comme toutes les civilisations, la Grèce Antique ou les Mayas peuvent en témoigner.

Y croire ou pas

     Bien que de nombreux signes soient inquiétants, comme l’extinction de 60 % des insectes, le recul de la biodiversité, le surexploitation des ressources de la planète et  la disparition de nombreux éco-systèmes,  le bouleversement climatique, les gens refusent de croire que nous sommes en danger.  Cela fait trop peur. De plus certains ont certains chefs d’états sont climato-sceptiques et nient tout

problème écologique (Trump, Bolsonaro entre autres).

Des pistes pour l’avenir

     Mon avis sur ça, est qu’il faut prévoir le risque d’effondrement de nos sociétés et garder cette menace en tête. Cependant, il ne faut pas mettre en panique la population car si on connaît le risque d’effondrement de nos modes de vie, c’est le moment d’en changer et de prouver qu’ "une autre fin du monde est possible",  la fin d’un monde qui massacre la planète et ses ressources et le renouveau d’un monde respectueux de l’environnement et des êtres vivants.

Keryan   
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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2020

 
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