Professeurs en confinement

     Pendant cette période pour le moins étrange, nous avons proposé à deux professeurs de répondre à nos questions sur le travail à la maison. Monsieur Archambaud et Madame Cadorel ont gentiment pris le temps de nous envoyer leurs réponses par mail. Éh oui, malgré le confinement le travail continue pour certains !

Changement

     L’école à la maison est quand même bien différente de celle habituelle, il faut donc savoir changer nos habitudes. Ce travail demande aux professeurs, du temps supplémentaire, comme le dit madame Cadorel : « Faire un cours : oui, cela prend plus de temps mais surtout un temps de gestion de « travail de bureau » si je puis dire car il faut que tout soit mis par écrit, le moindre commentaire, la moindre précision. Alors qu'en temps normal ce sont des choses que l'on dit à l'oral et qui n'ont pas besoin d'être "tapuscrites".

Nouveaux outils

     La "classe virtuelle" a été un atout supplémentaire, afin de garder un minimum de contact avec les élèves (plus ou moins volontaires, c'est une question d'honnêteté et d'efficacité des élèves vis à vis d’eux-mêmes). Mais ce choix était propre à

chacun des professeurs, Monsieur Archambaud a décidé de ne pas en faire, pour autant il a continuellement déposé puis corrigé du travail sur l’ENT. Les classes virtuelles sont une grosse charge de travail et sont chronophages. Le silence par les élèves qui ne répondent pas directement aux questions est dérangeant pour Madame Cadorel, tout de même elle trouve cela agréable d’entendre les élèves, cela rend le travail plus réel et consistant.

Ayez confiance !

     Malgré cette situation atypique, les professeurs continuent à faire confiance

aux élèves, même si au fond ils sont conscients du temps consacré par chacun sur le travail demandé. Monsieur Archambaud dit d’ailleurs avoir lu de très belles copies de parents ! Il en rigole même et trouve cela touchant.

Le retour à la réalité

     Lorsque les professeurs évoquent le retour au collège, ils l’envisagent simplement en respectant les gestes de protection. Si personne ne vient au collège le matin en sachant qu’il est malade, tout se passera pour le mieux comme le dit Monsieur Archambaud. Quant à Madame Cadorel, la plus grande difficulté pour elle sera de porter le masque toute la journée, surtout pour le rôle de professeur de français où l’on utilise beaucoup l’oral.
     Avec notre arrivée au collège, l’emploi du temps de nos professeurs va augmenter, voire doubler de volume. Il leur sera plus difficile de continuer notamment les classes virtuelles. Pour autant, ils continueront à déposer des travaux sur l’ENT pour permettre aux élèves, qui ne reviendront pas au collège de garder le rythme scolaire jusqu’à la fin de l’année (elle ne se finit que le 3 juillet!).

Julia et Agathe   

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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2020

 
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