50 nuances de peau
(ou plus)

      Les races humaines n’existent pas, c’est la génétique qui le dit. Nous appartenons tous à la même espèce, homo sapiens sapiens, l’homme qui sait et qui a un recul sur son savoir ou homme sachant qu’il sait. La couleur de peau n’est qu’une affaire de climat, les humains vivant dans les zones tempérées ou nordiques ont une couleur de peau plus claire que ceux vivant vers l’équateur. La raison est qu’une peau claire, pauvre en mélanine, permet de mieux transformer la lumière solaire en vitamine D.

Les mots pour le dire

Voltaire parle de « nègre » , à l’époque le mot n’était pas injurieux. Au fil du temps, ce terme est devenu raciste si un « blanc » l’emploie à l’égard d’un  « noir ».
      Aujourd’hui, on hésite parfois à qualifier une personne de « noire », on dit « gens de couleur », ce qui est hypocrite,

car nous avons tous une couleur de peau, On peut aussi parler de « Français d’origine subsaharienne ». Mais ça ne résout pas le problème.

Ségrégation et discrimination

      Aux États-Unis, la ségrégation raciale a existé dans la loi jusqu’en suite au mouvement pour les droits civiques et au combat de Martin Luther King en 1965. Avant cette date, noirs et blancs ne fréquentaient pas les mêmes écoles, par exemple. Les noirs américains, bien que disposant des mêmes droits que les autres citoyens subissent néanmoins le racisme qui s’exprime par la discrimination sociale et des violences policières.

En France, la loi s’applique à tous mais les personnes d’origine africaine sont sur-représentées dans les catégories sociales défavorisées et le racisme.

Black lives matter

La mort de George Floyd, étouffé par un policier blanc, le 25 mai 2020 dans le Minnesota a relancé le mouvement Black lives matter, aussi bien aux États Unis qu’en France et dans bien d’autres pays touchés par le racisme envers les noirs. En France, le Comité pour Adama, du nom d’une jeune homme mort suite à son arrestation par la gendarmerie en 2016, a repris ses manifestations surfant sur la vague #BlackLivesMatter et dénonce les violences policières envers les noirs. Certains cas sont examinés par l’IGPN, le police des polices.
Pendant ce temps, des mouvements d’extrême droite dénoncent un « racisme anti blanc ». Ces combats très politisés nous en font voir de toutes les couleurs !

Cynthia et Lucas