Tchernobyl : catastrophes en chaîne !

s’étend et la zone autour de Tchernobyl est donc devenue une grande réserve naturelle. Il y a pratiquement sept fois plus de loups qu’auparavant. Les animaux n’ont pas l’air gênés par les radiations. À ce jour, les conséquences réelles du désastre restent méconnues et sous-estimées.

Souvenirs

      La centrale nucléaire de Tchernobyl, comparable en taille et puissance à celle de Chinon, est située en Ukraine, à moins de 100 kilomètres de la capitale, Kiev.
      Le 26 avril 1986, une explosion du réacteur numéro 4 de la centrale déclencha une catastrophe nucléaire majeure. Ce fut une explosion conventionnelle, c’est-à-dire qu’elle ne fut pas nucléaire. L’explosion a cependant envoyé d’importantes quantités d’éléments radioactifs dans l’air et provoqué une très large contamination de l’environnement. Le cœur nucléaire du réacteur se retrouve alors à l’air libre.
Jusqu’au 15 mai 1986, la priorité est d’éteindre l’incendie. Des milliers d’ouvriers se relaient, assistés de nombreux hélicoptères. Chaque personne ne peut travailler que quelques minutes afin de limiter son exposition à la radioactivité. Pendant ce temps-là, les vents emportent des particules radioactives sur une grande partie de l’Europe. Dans de nombreux pays, on relève des niveaux de radioactivité élevés.

Ensuite, de mai à décembre 1986, environ 600 000 ouvriers appelés « liquidateurs » construisent un sarcophage en béton pour enfermer ce qui reste du réacteur. Les ouvriers sont particulièrement exposés aux radiations, beaucoup seront malades et mourront. Les énormes quantités de déchets radioactifs générés par le chantier sont enterrées n’importe où.
      Lors de l’explosion, les populations des alentours ne sont pas prévenues de l’accident et ne sont donc pas évacuées. Les autorités soviétiques veulent éviter la panique qui est, selon eux, pire que la radioactivité. Cela aura des conséquences sur la santé de ces gens et va entraîner de nombreux cancers et malformations Le premier sarcophage de décontamination s’écroule. Pour solidifier le sarcophage, une arche est construite pour empêcher un deuxième effondrement.

Une oasis en zone
contaminée ?

      Les radiations étant très fortes autour de Tchernobyl, les hommes ne peuvent plus y vivre et la zone, finalement évacuée, devient inhabitée. La forêt

Le sort s’acharne

      La belle forêt qui a poussé dans la zone d'exclusion entourant la centrale dans un rayon de trente kilomètres a été, du 4 au 14 avril 2020, en proie à un gigantesque incendie. Environ 57 000 hectares ont brûlé et ensuite plusieurs feux ont couvé pendant des jours. Le 17 avril, la ville de Kiev était enveloppée d'une épaisse fumée provenant de ces feux de forêt et le niveau de pollution relevé au cours de la journée dans la capitale ukrainienne a figuré parmi les pires du monde.
Les particules radioactives présentes dans le sol brûlent et voyagent dans l’air dans toute l’Europe, heureusement les taux de radioactivité mesurés en France sont dits « faibles ».
En 1986, on avait dit que le nuage de Tchernobyl s’arrêtait à la frontière française, pour éviter la panique, alors que les radiations survolaient le pays.
      Heureusement, on n’en est plus là. Les vents qui ont soufflé fin avril depuis l’Ukraine jusqu’en France ont passé les frontières et n'on a mesuré que des valeurs infinitésimales d’éléments radioactifs.

Lucas   

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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2020

 
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