Interview : violences faites aux femmes
À l’heure ou les femmes subissent de plus en plus de violence et d’inégalités – les chiffes de ces violences augmentent – nous avons voulu comprendre.
Nous avons invité madame Roussel-Stadnicki, nouvelle déléguée départementale aux droits des femmes pour répondre à nos questions.

Le confinement de la terreur

      Avec le confinement, le nombre de violences domestiques a augmenté de 19%. Madame Roussel-Stadnicki nous a transmis quelques chiffres : en 2019, 146 femmes on été tuées par leur conjoint. Les violences conjugales peuvent être de différents ordres : psychologique, physique, économique, administrative ou/et sexuelle. Les violences psychologiques et physiques ont aussi augmenté pendant le confinement. Les femmes ont aussi subi des violences économiques. Employées à des postes précaires, les premières impactées par la crise, elles sont nombreuses à se retrouver au chômage. On a aussi remarquer que plus d’hommes chercheurs ont publié que de femmes pendant le confinement.

Le nouveau protocole

      Le protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes réunit les engagements de plus de soixante partenaires sur cette cause et contribue à mieux coordonner les différentes réponses apportées aux violences faites aux femmes dans le département.

À travail égal, salaire inégal

      En 2016 le salaire moyen des hommes était de 2431 euros, et le salaire moyen des femmes de 1969 euros, sois 19 % de moins que les hommes. Certaines femmes vivent un cauchemar lorsqu’elles reprennent le travail après leur grossesse. Mise à l’écart, mutée à l’autre bout de la ville, licenciée par lettre recommandée… les discriminations liées à la maternité sont une réalité que la loi punit fermement, mais qui sont encore trop souvent occultées. Une avocate nous éclaire sur les recours possibles et trois femmes nous livrent des témoignages édifiants.

Une petite moyenne

      En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint, est estimé à 213 000. La moitié des violences sont perpétrées par les "ex".

Agir en Indre et Loire

      Il y a un centre de prise en charge des auteurs de violence . Il faut isoler les auteurs pour qu’il n’y ait pas de représailles. Égalité 37 est un plan de soutien aux femmes. Certaines entreprises ainsi que Pôle emploi sont partenaires de cette action.

Le violentomètre

      Le violentomètre est un outil de prévention contre les violences. Madame Roussel Stadnicki prévoit de le faire imprimer sur les papiers de baguettes de pain. Le violentomètre est distribué par les associations comme « le planning familial ».

      Nous remercions chaleureusement madame Roussel-Stadnicki de s’être déplacée au collège dans ce contexte difficile pour répondre à nos questions. L ’intégralité de l’interview est à retrouver sur Phil’ FM, la radio du collège (en podcast).
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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2021

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