La petite fille aux marguerites


Récit d’une quête

Où nous allons à la recherche d’une petite fille des années Soixante et d’une œuvre tirée d’un des ses dessins.

Tout a commencé …

       … le jour où notre professeure documentaliste, Madame Duvialard, nous a dit : « Je fais partie d’un groupe de travail de recherche documentaire du mouvement Freinet. J’ai reçu une demande de Bernard Monthubert, ancien instituteur, il a enseigné dans les années Soixante à Saint Rémy sur Creuse. Il emmené un jour sa classe à l’atelier du gemmail de Tours. Les gemmistes ont choisi un dessin d’une de ses élèves, Joëlle Bonneau, représentant une petite fille avec des yeux comme des fleurs. Ils en ont en réalisé une interprétation sous forme de gemmail.

Pause culture générale :
le gemmail

       Un gemmail est une œuvre artistique faite de morceaux de verre coloré tout comme les vitraux dans les églises. Seulement le gemmail n’est pas forcément une œuvre à caractère religieux. Les morceaux de verre colorés sont taillés et superposés, puis liés par une sorte d’émail transparent, et non pas par du plomb comme pour les vitraux. Un gemmail est comme un puzzle rétro-éclairé.

Sherlock press

       Nous nous sommes donc mises en quête du gemmail «  La petite fille aux marguerites », créé à partir du dessin de la petite Joëlle, dix ans en 1967. L’œuvre, introuvable, a été égarée.

       Notre première piste a été celle de l’ex-musée du gemmail à Tours, reconverti depuis en résidence. L’œuvre y aurait été apportée pour réparations. L’actuel musée du gemmail se trouve désormais à Montrésor à la maison des cardeux et ceci depuis la fermeture du musée en janvier 2011. Nous avons contacté Gérard Peyronnet, passionné de gemmaux et promoteur de cet art et nous

l’avons interviewé. Aucune trace de « La petite fille aux marguerites ».
       En parallèle, nous communiquions avec monsieur Monthubert, qui nous a conseillé de chercher du côté des Archives municipales. Toujours rien.

Petite fille des Sixties

       Nous avons ensuite eu l’idée de chercher Joëlle elle-même. Nous avons fouillé dans les pages jaunes et trouvé une adresse. Elle habitait à Saint-Rémy. Nous avons appelé ensuite la mairie de cette ville qui nous a appris qu’elle s’était mariée à Paris puis avait divorcé dans le même arrondissement. Mais à par cela, aucune information pour la contacter. Nous nous sommes donc mises à la tâche et avons envoyé une lettre à la mairie de l’arrondissement en question. Ils nous ont confié des informations mais sans grande utilité car nous n’avons eu son adresse !

       Finalement, nous n’avons retrouvé ni Joëlle, ni le gemmail de « La petite fille aux marguerites ».
       Nous avons quand même accueilli au CDI pour un mois, un magnifique gemmail de Jean-Paul et Germaine Sala-Malherbe qui nous a été apporté par Gérard Peyronnet lors de son interview.

Léa, Malak et Manon  

       Note de la professeure-documentaliste, également co-rédactrice en chef du Press-Papier :

       Même si nous n’avons pas pu retrouver ce que nous cherchions, la recherche a été intéressante en elle-même, elle nous a permis de travailler avec méthode et ténacité et d’apprendre autre chose que ce que nous cherchions. On appelle ça la sérendipité.

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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2021

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