Le pitch
Cette série composée de neuf épisodes d’environ une heure chacun, se passe en Corée du Sud, où des centaines de joueurs désargentés acceptent de s’affronter lors de jeux pour enfants. Mais, bien loin de l’innocence de nos colin-maillards ou de nos marelles (pour les vieux enfants), là, les enjeux sont mortels. Et c’est ainsi que 456 personnes, tentés par un prix alléchant de 45,6 milliards de wons en cas de victoire (soit 32 millions d’euros), mais parfaitement inconscients de l’enjeu fatal, vont s’affronter, dès le premier épisode dans un « un, deux, trois, soleil » aux conséquences funestes… Tu bouges, tu meurs !
Un message politique
Cette série n’est pas qu’un feuilleton violent pour nous divertir, elle sert aussi à démontrer la cupidité des gens et de ce qu’ils sont capables de faire pour de l’argent. Tout ça cause du système politique qui est inégalitaire, et qui rend la vie difficile pour les plus démunis, en augmentent toujours plus les prix des taxes, de la nourritures, des impôts ce qui forcent les gens a faire des prêts, et donc à s’endetter.
Elle met en lumière les conséquences désastreuses du néolibéralisme à tout crin, où les spéculateurs augmentent les prix de manière artificielle et où tout devient marchandise : l’air,
le droit de polluer, le peu de cas que l’on fait de la vie humaine.
Apologie de la violence
Effectivement cette série est déconseillée au moins de seize ans, mais des enfants bien trop jeunes l’ont visionnés et les jeux violent tirés de la série ont été reproduits dans les cours de récréation des élèves de primaire. À chaque fois qu’ils perdent aux jeux, ils se font frapper par les autres enfants. Elle a même atteint les maternelles !
Cette série va-elle trop loin ? Elle fait déjà fureur sur les réseaux.
Alors, bien sûr, les rédacteurs en chef du journal, un brin âgés, ironisent sur le rôle des parents qui ne lisent pas les recommandations du CSA¹ et laissent leurs enfants, bien trop jeunes, regarder des séries potentiellement traumatisantes lorsque l’on n’a pas le recul nécessaire. Mais quand on a Netflix sur son smartphone et qu’on dort avec…
Flora et Emmanuel
1 Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, chargé notamment de la nomenclature.