Prêt à porter, prêt à jeter
Vous êtes fan de mode, vous renouvelez votre garde-robe toutes les saisons ou à chaque nouvelle tendance ?
Le PP va calmer votre fièvre acheteuse.

Fast fashion

      La fast fashion, ou mode à bas coût, a fait son apparition au début des années 1990 avec l’arrivée d’enseignes telles Zara dans les capitales de la mode, comme New York ou Londres.
      Mais c’est fin des années 1990, début des années 2000, que la mode à bas coût atteint son apogée avec la série de marques que nous connaissons aujourd’hui, devenues de véritables empires : H&M, Topshop, Gap et bien sûr Zara.

       La fast fashion désigne des marques de mode qui renouvellent leurs collections tous les mois voire toutes les

semaines, vendent à prix cassés et réduisent leurs stocks au minimum.

Une industrie
de plus en plus lourde !

      L’industrie textile pèse aujourd’hui trois mille milliards de dollars.

      Entre 1990 et 2015, les exportations textiles au niveau mondial on plus que quadruplé, passant de 108 milliards à 445 milliards de dollars en 2017. Une évolution en flèche depuis l’apparition du «prêt-à-porter» vers l’expansion de la publicité. À cette

époque, les marques se limitent en moyenne à deux collections par an seulement : une collection estivale et une collection hivernale.

Exploitation

      Sur un T-shirt que nous payons 28 euros, seulement 18 centimes reviennent aux ouvriers asiatiques, le reste se partage à tous les intermédiaires, publicitaires, propriétaire de la marque, transporteurs, grossiste, détaillant.

Moins et mieux

      Mais il y a une solution à tout ça : la slow fashion. C’est une mode écologique, éthique et renouvelable.
      Il vaut mieux aussi éviter la plupart des marques multinationales car elles pratiquent la fast fashion.
       Au lieu de jeter les vêtements que nous ne mettons plus, nous pouvons les vendre, ou les donner à des associations éthiques qui ne vont pas polluer les côtes africaines. On peut aussi par exemple les customiser de façon originale et unique ou recycler ce qui est trop usagé afin de permettre de fabriquer de nouveaux textiles.

Lison et Pauline      

Le coin-coin du linguiste

     Cet article me donne l'occasion de revenir sur les aventures orthographiques du vêtement le plus commun qui soit, le T-shirt.
     Il tire son nom de sa forme de T majuscule (" T " shirt = chemisette en T ). Les variantes "t-shirt" ou "tee-shirt" sont erronées, et n'ont aucune justification étymologique. Si l'emballage ou l'étiquette de votre T-shirt sont mal orthographiés, dites-vous qu'il y a au moins deux bonnes raisons à cela :
1] il a probablement été fabriqué dans un pays non-anglophone;
2] tous les anglophones ne sont pas des as de l'orthographe (comme chez nous), ou des champions du bon-sens (idem).

← Page 4 Page 5 Page 6 →

© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2022

Accueil Une Page 2
La nouvelle Principale
Page 3
Pesquet je le
vaux bien.
Page 4
Toutou est fini
entre nous
Page 5
À vos démarques, prêts, portez !
Page 6
On y est
fresque...
Page 7
Les basses
grésillent
Page 8
Poulpe fiction
Page 9
À vos marques, prêts, portez !
Page 10
Futur cuisant
Page 11
アニメ
Page 12
Voulez-vous
mes mets ?
Page 13
Convergence
Bio
Page 14
Et puy quoi
encore ?
Page 15
Arrête ton char
Page 16
On nous a à l'œil
Page 17
Stranger Things
Page 18
Assises du journalisme
Page 19
Assises :
Patrick Cohen
Page 20
Assises :
Marie-Laure Augry