Au nom de la terre

La dure vie des paysans

      Le 25 septembre est sorti au cinéma « Au nom de la terre » un film joué et réalisé par Guillaume Canet, qui est une tragédie sur le monde agricole. Il représente bien la dureté du mode de vie des agriculteur. Pour les chiffres, près d’un agriculteur français sur deux, vit avec moins de 350 € net par mois ! Il faut que cela change car il ne faut pas oublier que l’agriculture est ce qui nous nourrit ! Enfin bon, si les gens étaient un peu plus raisonnables et achetaient à des producteurs français, cela changerait les choses et si les grandes surfaces offraient un juste prix d’achat pour que les agriculteurs aient une juste rémunération... Notons tout de même que certaines enseignes essayent de mettre ce système en place.

Le nombre avant la qualité

      Avec les marchés européens et mondiaux, les agriculteurs français se forcent à produire plus, quitte à recourir aux pesticides qui permettent d’éliminer les insectes nocifs pour les plantations mais sont surtout nocifs pour la biodiversité. Un agriculteur n’utilise pas les pesticides par envie car ils ont un impact négatif sur sa santé, celle de sa famille et celle des autres. IL Y EST OBLIGÉ ! C’est notre société qui veut ça : le plus de rendement possible, toujours moins cher, et la qualité et les impacts sur la planète passeront après.

Travailler beaucoup pour gagner peu

      Mais ce n’est pas tout. Pour acheter de nouvelles machines ils doivent faire des emprunts. Mais ce qui est évident c’est qu’avec leurs revenus ils ne pourront pas les rembourser. C’est un coup à crouler sous les dettes ! Alors, si en plus un accident survient comme dans « Au nom de la terre » ils perdent tout ce qui leur restait : leur exploitation sans doute héritée de leurs ancêtres, leur maison, mais aussi la récolte saisonnière ! C’est horrible mais ils finissent donc par se suicider… Mais «heureusement», il y a …
Alors, pour remédier à cela, ils travaillent, travaillent, en

moyenne 53 heures par semaine* pour gagner moins du SMIC, malgré les aides gouvernementales et européennes !!!

Les petits conseils

      En tout cas, pour vous faire une idée, allez voir « Au nom de la terre » en ce moment dans tous les cinémas de Tours. Mais vous risqueriez de ne pas dormir de la nuit. C’est un bon moyen de prendre conscience qu’il faut changer sa consommation, vous vous coucherez sûrement moins bête.

Thomas & Mathis    

* Étude réalisée en 2016 par l’Insee (Institut National de la Statistique et des Études Économiques).

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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2020

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