Anthropocentrisme

      À l’heure où, plus que jamais, on parle de réchauffement climatique, le monde commence à prendre conscience d’un problème qui lui est étroitement lié : l’extinction massive des espèces.
      L’Organisation des Nations Unies vient de dévoiler son rapport et annonce très clairement qu’ un million d’espèces sont menacées par l’homme et pourraient disparaître dans quelques dizaines d’années. Au-delà du fait qu’il n’y a aucune raison pour laquelle des millions d’espèces soient supprimées à cause d’une seule qui impose sa domination,

cet effondrement de la biodiversité est aussi dangereux pour les humains et le reste des espèces qui sont moins menacées car cela briserait une sorte d’équilibre. Par exemple, les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont essentiels à notre alimentation car c’est en partie grâce à eux que les fruits et les végétaux se multiplient.
      Et ce ne sont pas seulement les constatations de quelques scientifiques, ce n’est pas moins de 150 experts qui se sont réunis pour livrer un rapport complet de 1500 pages. Il n’y a même pas besoin d’être un savant pour être choqué par le nombre ridicule d’animaux qu’il reste dans certaines réserves.

Agir individuellement...

      Alors oui, on peut se dire que c’est comme ça et que l’on ne peut rien y changer et que ce n’est pas l’action d’une seule personne qui va modifier le cours des choses. Mais si tout le monde y met du sien, on peut améliorer la situation. En fait, ce sont nos modes de vie qu’il faut changer,

en finir avec cette société de consommation où le plastique est utilisé massivement, où chaque aliment d’un même paquet est lui-même emballé dans un merveilleux « sachet-fraîcheur ». Et cela est même signalé sur l’emballage principal comme un argument de vente. Ce plastique que l’on a utilisé à foison pendant des années, sans se soucier des conséquences, se retrouve aujourd’hui parmi la nourriture des animaux marins ou dans des décharges à ciel ouvert où des animaux sauvages viennent se nourrir. On peut également parler des habitats naturels des animaux qui sont détruits au profit de la surconsommation humaine.

... Mais aussi collectivement

      Pour que les gens changent vraiment leurs habitudes, ce sont les gouvernements qui doivent agir pour la protection des animaux et de l’environnement en général, ce sont les sociétés et les mentalités qui doivent changer.

Élise