Black Friday vs Green Friday |
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Vous êtes une bonne prise pour les entreprises... ou pas ! |
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Chouette, on va faire chauffer la carte bleue ! C’est la première réaction des consommateurs invétérés à l’annonce du Black Friday. Mais on ne dit pas assez que cet événement est une incitation à la surconsommation. Cette année encore il y a eu une énorme surconsommation qui a surpassé les années précédentes, à croire, qu’après les limitations imposées pendant le confinement, les gens ont pris leur revanche. Le Green Friday, en revanche, est un mouvement pour éviter la surconsommation, et ainsi participer à la limitation des déchets . Cette manifestation est trop peu connue du public car seule une personne sur dix en a entendu parler. Réfléchir avant d’acheter Quand j’envisage d’acheter un objet, je me demande d’abord pourquoi : est-ce une envie, un caprice, un besoin essentiel ? Est-ce que cet objet m’est indispensable, me permet de vivre ? Si non, alors j’essaie de |
m’en passer ! Une autre question se pose : est-ce que mon envie est supérieure au coût écologique ? Est-ce que l’objet va être biodégradable, composé de matériaux non coûteux pour l’environnement ? Acheter des livres, le papier étant biodégradable, est moins grave que faire le plein de matériel électronique. Du neuf avec du vieux Certaines entreprises comme une très connue du nom d’Envie (implantée à Saint Pierre des Corps) préfèrent réparer vos objets plutôt que vous faire en racheter. |
d’entreprises d’insertion, spécialisé dans la filière de recyclage de déchets électroniques. L’activité vise notamment à la réparation et la remise en vente de produits d’occasion. Leurs entreprises sont implantées dans toutes la France. Chaque année, elles réparent plus de 125 millions d’appareils électroniques. Une solution radicale « Rien de neuf en 2019 » : c’était un défi lancé par l’association Zero waste France (waste = déchet[s]). Il s’agissait de ne rien acheter de neuf de toute l’année. Cette initiative milite pour la réduction des déchets et une meilleure gestion des ressources. Pourquoi acheter neuf alors qu’on peut fréquenter les braderies, échanger des vêtements avec les copains qui ont grandi, ou les jeux vidéos quand on les a finis ? Dans une telle société d’abondance, on a largement de quoi s’approvisionner sur le second marché. Clément |
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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2021
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