Rien ne se perd, rien ne se crée...¹ |
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Les masques chirurgicaux sont le nouveau déchet qui décore les trottoirs. La Métropole de Tours prend enfin en charge ce désastre et a proposé une solution pour résoudre le problème. |
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Un accord gagnant/gagnant La métropole de Tours a passé un contrat avec la société NeutraliZ Protection Essentielle, sise à Saint-Cyr-sur-Loire : elle a équipé les bâtiments publics de bornes de collecte pour les masques usagés, qu’ils soient en tissu ou en polypropylène. C’est ainsi que les mairies de quartier en sont toutes pourvues. |
équipements auto, les textiles pour le sport, l’isolation thermique, le bitume pour les travaux publics. C’est une matière première gratuite, qui plutôt que polluer va être valorisée, soutenir l’emploi et sauvegarder la nature. L’Homme est un porc |
la société NeutraliZ TM nous a dit qu’on en retrouvait jusqu’à 475 kg dans les usines de traitements des eaux usées, car beaucoup de gens les jettent dans les toilettes. Plan B En attendant, une équipe de membres du personnel motivés a installé une boîte à récupérer les masques en salle des professeurs et un grand sac poubelle dédié à cet usage au restaurant scolaire. Il y a un tableau en salle des professeurs où les volontaires s’inscrivent et chaque soir, un bénévole (toujours les mêmes…*) va porter les masques dans la borne de la mairie de quartier des Fontaines. NB : Il n’est pas dit de ne plus porter de masques en tissu, au contraire : les masques en tissu pollueront toujours moins que des masques chirurgicaux. Maël 1: le « Presse-papier » offre une friandise à l’aimable lecteur qui saura compléter et attribuer cette citation. Ni les professeurs de Sciences Physiques ni M. Bourguedieu ne sont autorisés à concourir. |
Collecter au collège ? Le Conseil départemental va peut-être bientôt implanter des bornes de collecte de masques dans notre collège. Chaque borne coûte 45 € et le forfait de traitement de son contenu revient à 5 €, pour une capacité d’environ 1800 à 2000 masques, qu’ils soient chirurgicaux ou en tissu. |
Si les masques chirurgicaux ne sont pas recyclés, ils seront jetés dans les poubelles et finiront comme déchets ultimes. Ou – pire – il traîneront sur les bords de Loire, dans la Loire, dans la nature ou dans les égouts. Sachant que ce n’est pas biodégradable, ces déchets de plastique finiront sans doute dans la mer et tueront des animaux marins. Un ingénieur de |
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Une entreprise de réinsertion, « Tri 37 », viendra ramasser les bornes pleines pour les remplacer par des vides. Nous sommes impatients d’avoir notre borne.
Upcycling Dans les masques chirurgicaux, il y a des fibres de plastique qui seront transformées et pourront être utilisées dans les |
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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2021
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