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Un «bon client»¹ de PhilFM David Groison, aux temps heureux où nous ne vivions pas masqués et/ou confinés, venait chaque année au collège et répondait patiemment aux questions des collégiens apprentis journalistes, il n’avait pourtant pas que ça à faire : à l’époque, il était journaliste et rédacteur en chef de la revue « Phosphore » et maintenant, il a pris du galon mais ne nous regarde pas de haut pour autant. Un journaliste David est confiné dans un appartement parisien avec sa « chérie » et leurs deux fils collégiens : devoirs scolaires, cuisine, travail de chef d’équipe, il faut tout faire ensemble et tous les quatre se débrouillent plutôt bien. Sauvés par le numérique Sans les outils informatiques le travail serait impossible. Il témoigne : « J'ai un ordinateur portable et une connexion à l'ensemble des serveurs de l'entreprise (Bayard Presse). » Comme tous ses collègues. « Les graphistes ont embarqué leurs gros ordinateurs du travail : ils ont besoin de grands écrans pour réaliser les maquettes. Les rédacteurs ont des portables, pour écrire leurs textes. Et nous sommes reliés entre nous, avec des outils logiciels. Nous utilisons Teams de Microsoft, on peut faire des visioconférences, un chat tout au long de la journée, de l'échange de fichiers... Finalement, ça marche drôlement bien. » Enfermés Le PP : Fini les reportages sur le terrain alors comment vous informez-vous ? |
de lui répondre au téléphone. [...] Pareil pour nos interviews de jeunes, ils sont plutôt contents de nous parler et on galère moins pour obtenir les autorisations des parents. Après, vous avez raison, on a moins de reportages. [...] On privilégie l'illustration, la BD, etc. Et des photos réalisées par des photographes indépendants en agence. » Une équipe au travail Le PP : Comment travaillent les journalistes de votre équipe ? Ceux qui font la mise en page ? Les photographes, les illustrateurs ? Les imprimeurs ? Il n’y a pas qu’internet ! Le PP pensait qu’internet allait permettre de faire du journalisme, David Groison nous a bien détrompés : |
éléments de réponses. Mais on a toujours besoin de parler à des gens, de croiser nos sources, de garder tous nos réflexes journalistiques. Mais [...] c'est finalement un moment où c'est plus facile d'avoir les gens au téléphone. » Proche des lecteurs Le PP connaît l’appli « give me five », le tour du monde des ados confinés; finalement les ados font un travail de journalistes, non ? Mais les textes sont-ils réécrits ? À nos claviers ! Pendant le confinement, les lecteurs de « Phosphore » ont beaucoup écrit et dessiné Merci à David Groison pour ses réponses et cette belle conclusion qui nous évite d’en trouver une par nous-mêmes. Article mis en forme par le grand Jules (non pas César, celui de 3è, plus modestement) sur une interview préparée par la 3e presse en classe virtuelle. 1 En termes de radio, le bon client est l’invité qui n’a pas besoin de bonnes questions pour donner des réponses pertinentes et intéressantes. |
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© Le Presse-papier & Collège Philippe de Commynes (Tours) 2020
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