Parlons d’un fléau qui a pris naissance durant la période de confinement, parlons d’une nouvelle forme de malice, parlons des excuses pour ne pas aller en classe virtuelle.

Les excuses tendance

      "Mon chat a grignoté mon câble ethernet…"
      "Mon chien s’est battu avec un hérisson, il est blessé et j’ai dû l’emmener chez le vétérinaire, le rendez-vous était à l’heure de la classe presse…"
      "Mon hamster a uriné sur l’ordinateur, c’est dégoûtant et en plus ça a grillé les connexions."
      "Mon père utilise le PC pour son télétravail."
      "Ma mère a mis la musique à fond pour sa séance de sport."
      Nous, les élèves, nous ne reculons devant rien pour ne pas aller à l’école (virtuelle).

      Notre inventivité n’a aucune limite, notre détermination est totale quand il s’agit de faire l’école virtuelle buissonnière.
Fini le malade imaginaire, finie la panne de réveil, place aux fourberies du XXIème siècle.
Vous professeurs, parents vous devez vous demander pourquoi de tels stratagèmes ?
       Pourtant nous pouvons facilement travailler nos cours dans nos lits bien au chaud.
      "Oui ! bandes de feignasses vous n’avez aucun respect pour le travail de vos professeurs."

Le Presse-papier vole à votre secours

       Je vous propose ici les meilleures excuses pour ne pas aller en classe.
      "Une manifestation d’agents EDF a coupé l’électricité dans mon quartier."

      "Je dois garder mon petit frère (peu importe s’il existe, nous ne reculons devant rien)."
      " J’ai piscine (oui, elles sont fermées, mais bon, plus un mensonge est gros,...).
      "Je n’ai pas fini ma série sur Nitflex."
      "Je ramassais des cerises pour les manger pendant la classe virtuelle et mon petit frère a enlevé l’échelle. J’ai dû attendre que mes parents rentrent du travail pour descendre."
      "Je ne savais pas qu’il y avait classe virtuelle." (authentique).
      " Mon micro n’avait pas de masque, c’était trop risqué !"
      "Je surveillais mes meringues dans le four : deux heures de cuisson, juste le temps du cours."
      "J’ai monté ma petite entreprise de gel hydro-alcoolique et de masques faits maison, je n’ai plus une minute à moi."

      "Je démontais l’aspirateur parce que j’avais aspiré le chat et il était coincé dedans."
      "Mains et yeux bandés, j’ai été enfermée dans le débarras par mon grand frère."

      Quand la paresse et la créativité s’allient, les élèves frôlent le génie.

Maïssa et toute l’équipe   
des virtuels et présents