CDepuis deux semaines, le confinement a débuté et il est interdit d’aller à l’école. Bonne ou mauvaise nouvelle ?

Vacances anticipées ?

      En premier lieu, c’est plaisant : plus d’école signifie plus de leçons, plus de devoirs, plus de professeurs, plus de réveil, et j’en passe … Nous pensions être en vacances prématurées !
      Mais des inconvénients apparaissent, et après deux semaines chez soi, et du recul, on ne voit plus les choses de la même façon ! Car l’interdiction d’aller en cours pour étudier nous oblige à travailler chez nous avec les moyens du bord. Plus facile à dire qu’à faire ! Avant de

faire les devoirs habituels, il faut avant tout rattraper les leçons omises à cause de l’épidémie, avec comme seul professeur, nous ! Au final, les professeurs sont plus indispensables que ce que l’on croyait … !

Communications
virtuelles

      Le deuxième inconvénient est le manque des proches : la famille, les ami.e.s. Heureusement que les moyens de communication nous permettent d’appeler en visioconférence ou en appels vidéos, sans aucun frais. Or, le virtuel ne fait pas tout ! Et malgré l’interaction entre appareils, le manque des nôtres se fait douloureusement ressentir. C’est à cela que l’on voit la limite de la technologie. En passant, je vous conseille quelques applications gratuites : Whatsapp est sur la plus haute marche du podium mais Skype et Viber sont bien, aussi ! (Note de Mme Duvialard : selon un proverbe bien connu, « Si c’est gratuit, c’est toi le produit. »)

Bouger !

      Le manque de liberté de circuler est aussi pesant. Nous ne pouvons pas sortir comme bon

nous semble, et toutes les activités extrascolaires sont interdites, ce qui comprend tous les sports, les activités extérieures (dessin, musique…). Mais rien ne nous interdit de dessiner, de danser ou de chanter dans notre chambre.

Relativisons

      Maintenant, prenons du recul à l'échelle mondiale : l'économie est en train de s'écrouler car le confinement a mis fin au tourisme, au travail (globalement) et à la plupart des activités économiques.

      Pour finir, tout ces inconvénients sont ridicules à côté du nombre de décès et malades du coronavirus. Nous devons saluer l’acharnement de tout le personnel hospitalier qui travaille nuit et jour et met en péril sa vie pour nous soigner. Les précautions que nous prenons sont donc concrètes et ne pas les respecter serait de l’égocentrisme face à l’ampleur de la pandémie.

      Je ne pensais jamais le dire mais … Vivement la rentrée !!!
                                                   Léna