Une grotte très peuplée pour un printemps

      Quelle mouche a bien pu piquer Christian Clot pour avoir eu l’idée de s’enfermer avec quatorze personnes (huit femmes et six hommes, plus lui-même) dans une grotte en Ariège ?

Au total « deep time » aura bénéficié d’1,2 million d’euros de subventions financés par l’Inserm, l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, le Centre national d’études spatiales (CNES).

Pourquoi le CNES a-t-il accepté cette expérience ?

      Le CNES a accepté de financer cette expérience parce qu’elle pourrait avoir des résultats qui serviraient à étudier les conditions d’adaptation de l’être humain sur Mars.

Que ce passera-t-il
à leur sortie ?

      Si c’est pour étudier les conséquences du confinement sur les gens, les conditions ne sont pas les mêmes. Entre un appartement de 20m² diffusant BFM-TV en continu et une grotte magnifique dont une salle pourrait contenir une cathédrale, avec des expériences à mener, il y a un abîme.

Résultat

      Au fur et à mesure des jours une certaine fatigue s’est installée chez les participants et même chez Christian Clot. Ils étaient tristes de ne pas pouvoir envoyer

de nouvelles à leur proches. Le retour à la réalité a été difficile pour les participants. L’horloge interne est déréglée, certains participants pensaient qu’ils étaient au 23ème jour, d’autres pensaient qu’ils étaient au 31ème jour. Tout va bien dans la grotte et puis on en ressort et on tous les problèmes.

      Cette mission avait aussi pour objectif de de mesurer l’impact de ce genre de rupture temporelle sur les fonctions cognitives et émotionnelles de l’être humain. Quasiment tous les jours, les participants répondaient à des questionnaires. Il est un peu tôt pour connaître les conclusions.

Maël