Quid novi ?

     D’après le chercheur Adrian Bejan, professeur à l’Université de Duke et directeur de l’étude : « L’esprit humain comprend que le temps passe lorsque les images associées à une période donnée changent. Les journées nous semblent plus courtes en vieillissant parce que notre cerveau stocke moins de souvenirs en vingt-quatre heures que lorsque nous étions enfants, nous donnant l’impression que nos journées raccourcissent ».
      Nous avons l’impression que le temps passe plus vite, puisque nous emmagasinons moins de souvenirs. Lorsque nous sommes

plus vieux, nous avons plus de « souvenirs » à enregistrer et nos journées sont de plus en plus remplies au fur et à mesure de notre vie. Quand on grandit, on doit se rappeler de plus de choses. Lorsque nous étions plus jeunes, on avait l’impression que le temps passait beaucoup moins vite, puisque nous avions plus de choses à nous rappeler. De nos jours, on se rappelle de moins de choses car notre vie est plus mouvementée.

Tempus fugit

     Ce processus s'étend aux semaines, aux mois, puis aux années. Selon ce cercle vicieux,

plus nous vieillissons, plus le temps semble s’accélérer. Pire, avec l'âge, nos neurones perdent progressivement leur tolérance aux signaux électriques qui transmettent les informations dans notre cerveau, ralentissant encore nos capacités d'intégration. Il y aussi le time anxiety ["angoisse face au temps", Ndw], la peur de manquer de temps. Lorsqu’on a trop de choses à faire, on est stressé car on a peur de ne pas avoir le temps de tout faire, c’est une autre façon de penser que le temps passe plus vite, alors que non, c’est juste une illusion.

Julia, Antonin et Océane